Les dépenses engagées dans le cadre du télétravail

L’employeur peut rembourser les dépenses engagées par le salarié en télétravail (matériel informatique, consommables, frais de connexion, etc.).

L’Urssaf identifie trois catégories de dépenses :

  • les frais fixes et variables liés à la mise à disposition d’un local privé pour un usage professionnel ;
  • les frais de matériel informatique, de connexion et fournitures diverses ;
  • les frais liés à l’adaptation d’un local spécifique (qui comprennent les dépenses d’acquisition du mobilier et du matériel informatique).

Les nouveaux plafonds de l’allocation forfaitaire de télétravail en 2025

Le remboursement de ces frais professionnels peut s’effectuer par le versement d’une allocation forfaitaire qui est exonérée de cotisations et de contributions sociales. Son montant varie en fonction du nombre de jours télétravaillés par le salarié et de l’existence d’un accord collectif au sein de l’entreprise.

Allocation en l’absence d’un accord collectif

  • Allocation fixée par jour : 2,70 €, dans la limite de 59,40 € par mois ;
  • Allocation fixée par mois (selon le nombre de jours télétravaillés par semaine) : 10,90 € pour un jour de télétravail.

Allocation prévue par un accord collectif

  • Allocation fixée par jour : 3,25 €, dans la limite de 71,50 € par mois ;
  • Allocation fixée par mois (selon le nombre de jours télétravaillés par semaine) : 13 € pour un jour de télétravail.

À noter :

Si ces plafonds sont dépassés, l’exonération des cotisations et contributions sociales est accordée seulement si des justificatifs sont fournis lors des contrôles.

Les trois points clés à retenir 

  • L’employeur peut rembourser les dépenses engagées par le salarié en télétravail si celles-ci correspondent à l’un des trois catégories établies.
  • Le remboursement de ces frais professionnels peut s’effectuer par le versement d’une allocation forfaitaire qui est exonérée de cotisations et de contributions sociales.
  • Le montant de cette allocation varie en fonction du nombre de jours télétravaillés par le salarié et de l’existence d’un accord collectif.