Des barèmes figés pour la deuxième année consécutive
Les montants applicables pour la déclaration des revenus 2024 restent identiques à ceux utilisés lors des déclarations de l’année passée. Cette absence de revalorisation maintient les plafonds d’exonération de cotisations sociales à leurs niveaux actuels, tant pour les véhicules de tourisme que pour les deux-roues motorisés.
Cette situation concerne directement les employeurs qui versent des indemnités kilométriques à leurs salariés contraints d’utiliser leur véhicule personnel dans le cadre professionnel. L’exonération de cotisations sociales reste conditionnée au respect des barèmes fiscaux, l’employeur devant justifier de la puissance fiscale du véhicule et du nombre de kilomètres parcourus.
Application aux déplacements professionnels et trajets domicile-travail
Le dispositif s’applique aux déplacements professionnels, mais également, sous certaines conditions, aux trajets entre le domicile et le lieu de travail.
Impact sectoriel : les indemnités de petit déplacement maintenues
Plusieurs secteurs d’activité bénéficient d’un régime particulier pour les indemnités forfaitaires de petit déplacement. Les entreprises de travail temporaire, des travaux publics, du bâtiment, de la tôlerie, de la chaudronnerie et de la tuyauterie industrielle voient leurs limites d’exonération pour les indemnités de transport maintenues aux niveaux 2024.
Les trois points clés à retenir
- Les barèmes des frais de voiture et de véhicules deux-roues à moteur pour 2025 restent identiques à ceux de 2024, maintenant les limites d’exonération de cotisations sociales à leurs niveaux actuels.
- Les limites d’exonération des indemnités forfaitaires de petit déplacement dans les secteurs du BTP, du travail temporaire et de l’industrie demeurent inchangées pour la partie transport.
- L’absence de modification des barèmes assure une stabilité dans l’application des règles d’exonération, facilitant la gestion administrative pour les entreprises concernées.