Le versement mobilité régional et rural s’applique aux entreprises employant au moins 11 salariés, comme pour le versement mobilité classique, en France métropolitaine et en Corse (à l’exception de l’Île-de-France). Les départements d’Outre-mer ne sont pas concernés par ce dispositif.
Le taux du versement mobilité régional et rural est plafonné à 0,15 % des rémunérations soumises à cotisations sociales versées aux salariés par l’entreprise. Ce plafond s’impose aux régions qui choisissent d’instaurer ce prélèvement[1].
Le VMRR suit les mêmes règles que le versement mobilité classique en matière d’assiette de calcul, de recouvrement, de remboursement et d’exonérations.
Deux régions ont pour l’instant instauré le VMRR : la région Provence-Alpes-Côte d’Azur (sur l’ensemble de son territoire), ainsi que la région Occitanie (uniquement pour certaines communes)[2].
Les trois points clés à retenir
- Un nouveau versement mobilité régional et rural vient compléter le dispositif existant pour financer les transports régionaux, dont le taux est plafonné à 0,15 % des rémunérations soumises à cotisations sociales versées par l’entreprise aux salariés.
- Ce dispositif concerne les entreprises d’au moins 11 salariés situées dans les régions de France métropolitaine (hors Île-de-France) et en Corse.
- Les modalités de calcul, de recouvrement et d’exonération du VMRR sont identiques à celles du versement mobilité classique.
[1] « Instauration du versement mobilité régional et rural (VMRR) », Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre), 21/08/25.
[2] « Instauration du versement mobilité régional et rural (VMRR) », Direction de l’information légale et administrative (Premier ministre), 21/08/25.